PRÉSENTATION

En 1857, le Bellopratain Joseph Belliard crée son entreprise dans la rue Foch. Savait-il qu’en 2019, son descendant Pierre-Olivier Belliard poursuivrait l’aventure entrepreneuriale ?

En tous les cas, la dynastie maugeoise maintient le cap et ne manque d’idées pour étoffer ses carnets de commandes. Pierre-Olivier a baigné dans l’entreprise depuis tout petit. Âgé de 31 ans et détenteur d’un BTS négociation relation client, il connaît bien son sujet.

Un associé déjà du métier

Il prend la succession de son père Philippe Belliard, qui termine le « tuilage », c’est-à-dire la préparation de la succession. Ce dernier prendra ensuite une retraite bien méritée.

Pierre-Olivier sait déjà bien s’entourer. Il a pris un associé rompu au métier, Frédéric Crespel. À 44 ans, détenteur d’une licence de commerce, il connaît Belliard matériaux depuis une quinzaine d’années. Il a d’abord travaillé pendant neuf ans dans le négoce, puis quinze ans dans l’industrie du bâtiment, chez PRB.

Un duo complémentaire

Les deux hommes sont sur la même ligne quand ils évoquent le futur. L’entreprise compte aujourd’hui 24 salariés sur un site de 3 ha, dont 6 000 m² couverts. « Notre clientèle est à 75 % composée de professionnels du bâtiment, couvreurs, maçons…, artisans et PME. Le reste, ce sont les particuliers. Notre rayon d’action est départemental. »

Leur projet de développement s’appuie sur la raison : « Nous sommes dans un secteur très concurrentiel où les propositions, les modes, changent souvent. Il faut donc s’adapter. »

« Fidèle à son esprit familial »

L’entreprise familiale souhaite se développer vers la Loire-Atlantique. Dans le même temps, elle veut « diversifier ses métiers et ses gammes de produits, tout en restant fidèle à son esprit familial à dimension humaine ».

Carrelage, gros œuvre, bricolage, Belliard s’ouvre aussi à tout ce qui concerne l’environnement, à savoir le dallage, les parements, les clôtures béton et aluminium, le bois composite…

Ainsi, on peut voir des expositions d’aménagement extérieur à ciel ouvert, sur 700 m². Une méthode simple pour que le client puisse se faire une idée sur les cultures architecturales nouvelles.

Dernier point, le binôme veut renforcer sa logistique : « Nous allons améliorer notre flotte de livraison, en passant d’un camion à trois. »

Source : site Ouest France du mercredi 09/10/2019.